Je dessine. La jeunesse dessine pour Charlie Hebdo après le 7 janvier
Après les attentats meurtriers de janvier 2015, toute une jeunesse a pris ses crayons pour dessiner.
Dessiner pour dire son chagrin, sa colère, son incompréhensioin, pour exprimer son opinion. Dessiner pour soutenir aussi, parce que comme le remarque Boris Cyrulnik, quand des crayons assiègent une mitraillette, ils disent que pour eux, la liberté de penser est plus forte que les armes".
Parmi les 10 000 dessins reçus, 150 sont réunis dans cet ouvrage qui compte huit thématiques : Soutenir, Liberté d"expression, Symboles et valeurs de la République, Liberté de conscience, Se rassembler, Tous égaux, Non au terrorisme, Créer.
Avec la pertinence et la subtilité qui le caractérisent, Boris Cyrulnik introduit les dessins et nous aide à mieux les décrypter.
Neuropsychiatre et directeur d'enseignement à l'université de Toulon, Boris Cyrulnik a vulgarisé le concept de résilience, "renaître de sa souffrance".