Guitton : Anorexie, les vrais coupables ?

ISBN: 9782848252537
Erschienen: 
23/08/2011
Seiten: 
490
Gewicht: 653 g
Abmessungen: 21 cm × 15 cm × 3 cm
Preis inkl. deutscher Mwst.:
27,77€
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Le 14 novembre 2006, Angelina Reston, mannequin brésilien de seize ans, décède d’anorexie mentale. Ce fait divers va avoir l’effet d’une traînée de poudre et va enflammer les médias du monde entier.

Isabelle Caro, photographiée par Oliviero Toscani, qui avait illustré en 2007 la campagne internationale d’une marque italienne qui voulait faire passer un message contre l'anorexie est morte le 17 novembre 2010.

Actuellement on estime qu’il y a 20 000 jeunes personnes en France souffrant de troubles du comportement alimentaire, parmi elles une majorité d’anorexiques dont le pronostic vital est de 10 pour cent.

Francis Alain Guitton se propose d’analyser l’impact des trois mondes, des trois pôles supposés avoir exercé une influence sur l’apparition de la maladie.

Le monde de l’apparence et de la représentation du corps de la femme. Quelle a été la représentation du corps de la femme au cours des siècles du néolithique au XXIe siècle ? Quel rapport pouvait-on établir, dans le passé, entre physique féminin et séduction, en fonction des différentes cultures et religions ? Dans notre monde moderne, quelles influences ont le cinéma, la télévision, la mode, la publicité ? Quelle est la responsabilité des couturiers et directeurs de casting dans le choix des icônes féminins du XXIe siècle ?

Le monde de l’opulence, de la malbouffe et l’éclatement de la famille sont-ils à l’origine de la recrudescence des troubles alimentaires et de l’anorexie ?

Le monde de la mère et la relation fusionnelle traumatogène avec sa fille, celle-ci se cloisonnant dans cette bulle aseptisée à l'écart de l'image d'un père inexistant ou souvent absent.

Le but de cette réflexion n’est pas de révolutionner les données actuelles ; l’objectif essentiel est d’ajouter humblement une pierre à l’édifice et de permettre ainsi de mieux comprendre et de mieux appréhender, dans une démarche empathique, la problématique douloureuse de ces jeunes filles en souffrance qui vont jusqu’au sacrifice suprême sur l’autel du Dieu Imago (dans la Rome antique, l'imago était une empreinte de cire que l'on faisait sur le visage d'un défunt).