Schneider : Lu et entendu. Freud, James, Nabokov, Pessoa, Proust, Rancé, Schnitzler

Autor(en):
Sammlung/Reihe: N° 0
ISBN: 9782130592327
N°: 
0
Erschienen: 
05.04.2013
Seiten: 
312
Gewicht: 391 g
Abmessungen: 21.8 cm × 13.2 cm × 1.7 cm
Preis inkl. deutscher Mwst.:
22,82€

Freud était à la fois psychanalyste et lecteur : La Gradiva de Jensen lui sert d’illustration clinique et Hamlet inspire sa théorie du refoulement. Il nourrit son œuvre de littérature mais lire et entendre n’est pas écrire : il ne s’est jamais aventuré vers la fiction. Psychanalyste, Michel Schneider est aussi romancier et nul n’a mieux ni plus étudié que lui, et de l’intérieur, les rapports – affinités et irréductibles différences – entre écriture et psychanalyse.
Les chapitres de ce livre ouvrent chacun des perspectives psychanalytiques sur le masochisme, la psychose, la perversion… La littérature est un prisme qui révèle le spectre de situations psychiques étranges, des affres de l’analyste confronté à ses patients et à lui-même, ou de l’angoisse de l’écrivain. Pessoa, Proust, Schnitzler, Nabokov, Henry James apparaissent ici comme les protagonistes omniprésents de la pratique psychanalytique de Michel Schneider.

Entendre ce que l’on lit et lire pour entendre.

Michel Schneider évoque ici les trois instances auxquelles sa vie intellectuelle a été soumise : le pouvoir, la littérature, la psychanalyse. Il aurait pu ajouter la musique… Son œuvre est aujourd’hui considérable. Il décrit la littérature comme un exercice contraignant. Son dernier roman, Comme une ombre, publié chez Grasset, est né de la contrainte du souvenir. De la psychanalyse, il a montré la nécessité mais aussi les hasards et les dérives. Ce livre en témoigne, ainsi que son Lacan, les années fauves, publié dans cette même collection.

Table des matières:
Dîtes-moi que je rêve (Nabokov)
À quoi penses-tu ? (Freud)
L’image dans le passé (Henry James)
Personne (Pessoa)
La mort dépravée (Rancé)
La question au destin (Schnitzler)
Noir désir (Schnitzler)
Fais comme si je ne le savais pas (Proust)
Le psychanalyste appliqué
l’écrire était presque parfait