Sand : Tu aimes trop la littérature, elle te tuera. Correspondance

Sammlung/Reihe:
ISBN: 9782368906286
Erschienen: 
11.10.2018
Seiten: 
658
Gewicht: 339 g
Abmessungen: 18 cm × 11 cm × 207 cm
Preis inkl. deutscher Mwst.:
12,07€
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On n'imagine pas caractères plus dissemblables, conceptions de la vie plus différentes et rapports à la littérature plus divergents que ceux de George Sand et Gustave Flaubert.

Pourtant, leur correspondance est l'une des plus belles qui soient et apporte un éclairage indispensable sur leurs oeuvres et leurs démarches artistiques.

Dans ces lettres se déploie une profonde amitié entre ces deux écrivains qui échangent sur leur art, les affres de l'écriture, leurs contemporains, les événements politiques de leur temps, leurs amis et leurs familles comme sur les choses plus triviales de l'existence. Enthousiasme et dégoût, joie et tristesse, colère et allégresse, cette correspondance est vibrante de vitalité et d'esprit. Sa lecture s'avère à la fois passionnante et émouvante.

Gustave Flaubert à George Sand

« Le difficile, c'est de savoir quoi ne pas dire. »

1870

« Car j'écris (je parle d'un auteur qui se respecte) non pour le lecteur d'aujourd'hui mais pour tous les lecteurs qui pourront se présenter, tant que la langue vivra. »

1872

« L'éditeur aurait du goût si le public en avait. »

1872

« Il y a encore du Bon et du Beau dans le monde. Vous m'édifiez et m'émerveillez. »

Novembre 1972

« Et nous crevons par la Blague, par l'ignorance, par l'outrecuidance, par le mépris de la grandeur, par l'amour de la banalité, et le bavardage imbécile. »

1874

George Sand à Gustave Flaubert

« Ce qu'il y a de meilleur est dans la tête, pour comprendre et dans le coeur pour apprécier. »

1866

« Je rêvasse tant, et je vis si peu, que je n'ai parfois que trois ans. Mais, le lendemain, j'en ai trois cents, si la rêverie a été noire. (...) D'où venons-nous et où allons-nous ? Tout est possible, puisque tout est inconnu. »

26 septembre 1866

La vie que l'on craint tant de perdre est toujours trop longue pour ceux qui comprennent vite ce qu'ils voient. Tout s'y répète et s'y rabâche. Je t'assure qu'il n'y a qu'un plaisir, apprendre ce qu'on ne sait pas - et un bonheur : aimer les exceptions. »

9 mai 1867

« L'humanité n'est pas un vain mot. Notre vie est faite d'amour, et ne plus aimer c'est ne plus vivre. »

3 octobre 1871